Ne jamais s'excuser d'être soi

Ne jamais s'excuser d'être soi
Photo by Brett Jordan / Unsplash

Une des quêtes de la vie est à mon sens de comprendre qui nous sommes et de l'assumer pleinement afin de proposer au monde son unicité naturelle (dont chacun dispose de par notre code génétique et notre environnement unique).

Ça, c’est dit.

Mais c'est difficile de s'assumer pleinement.

De ne pas s'excuser d'être et d'agir tel que nous le faisons.

En anglais, il y a un terme puissant pour traduire cette posture : "unapologetic".

Ne pas avoir honte, ne pas s'excuser, ne pas se travestir, ne pas se compromettre.

Il se trouve que c'est quelque chose de "contre nature" que de s'assumer pleinement puisque nous avons évolué en tant qu'espèce avec des stratégies de conformisme social pour être accepté et protéger par le groupe.

Nous sommes donc à la fois tous singulier par essence mais sommes incités inconsciemment à annihiler cette même singularité pour subsister.

Lors de la dernière retraite Perspectives à Laom, nous sommes nombreux à avoir témoigné de la chance que nous avions de pouvoir assumer pleinement nos singularités dans cet espace de confiance.

Nous avons aussi la chance d'être pour chacun entouré de modèles qui sont unapologetic et qui inspirent les autres à l'être de même.

Mon associé et co-auteur de ces lettres quotidiennes, Eliott, représente très cela par ses choix de vie, sa façon d'être et d'évoluer.

Charly, son associé et partenaire sur le projet de Laom (le lieu de vie où se tient la retraite) est aussi quelqu'un qui a fait des choix forts, qui ose suivre sa vision et assumer pleinement qui il est sans demander la permission à quiconque ou s'excuser d'être.

Je tiens à préciser que ceci est un chemin, une quête et un continuum.

On n'est jamais 100% unapologetic, on peut l'être plus ou moins selon des phases de vie ou des environnements dans lesquels on se sent capable de l'être.

En tant qu'introverti par exemple, je sais que les retraites collectives peuvent parfois au contraire me pousser à vouloir agir différemment.

Peut-être à vouloir être plus volubile ou devoir prendre de l'espace pour justifier ma posture de coorganisateur par exemple.

Mais quand j'ai ces pensées qui me traversent : je m'arrête et je me demande si c'est vraiment qui je suis ou qui j'ai envie d'être.

Pas vraiment en réalité. J'aime le calme, la pensée, la profondeur, le dialogue

Je ne dois pas m'excuser si j'ai besoin de me retirer et m'isoler deux heures dans la journée.

Ou encore, si j'ai besoin de me recentrer et moins parler pendant un repas collectif.

Ne pas être gêné d'être tel que l'on est tout en évoluant vers le type de personne que l'on souhaite devenir.

Ce qui bien sûr sous-entend qu'il ne faut pas confondre, être unapologetic avec le fait d'être borné, non sociable ou que sais-je encore.

Le but n'est pas d'être une caricature de soi mais juste de s'accepter tout en piochant dans la richesse de ces environnements tels que les retraites de Perspectives pour évoluer et poursuivre son chemin.

Donc, ne t'excuse pas d'être qui tu es.

Comprends d'où vient ce besoin de conformisme.

Quand tu sens que ce besoin de te conformer apparaît, demande-toi si tu le souhaites vraiment au fond de toi ou s'il n'est pas préférable d'être vraiment qui tu es.

Ne t'excuse plus d'être toi.

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